Avant d’être complètement rasée sur ordre de Richelieu en 1604, l’ancienne forteresse fut assiégée à maintes reprises, parfois même par des rois de France :

En 1585, Carlat abrite Marguerite de Valois, fille de Catherine de Médicis, qui cherche à échapper à une armée envoyée pour la ramener auprès de son mari Henri de Navarre, futur Henri IV.

    Actuellement en ruines, le château domine le village d’Aurouze. Ce sont les restes de la construction de Bertrand de Rochefort d’Aurouze initiée en 1309 avec l’autorisation de Philippe le Bel. La façade est élancée et percée de fenêtres à meneaux et croisillons. Elle est flanquée d’un donjon et d’une tourelle. L’ensemble se termine par une terrasse en éperon.

    En 1383, Aurouze appartenait aux Lastic. Ils se le firent ravir par Aymerigot Marchès, un bandit du parti anglais, qui en fit son repaire et le centre de toutes ses exactions dans le pays. Le bandit accepta de le vendre 500 florins à Jean III d'Armagnac, vicomte de Murat et de Carlat. Il s'en repentit car il tirait plus de 20 000 livres par an de ses pillages.

Le château fut pillé et brûlé à la révolution.

 Le château existait déjà en 1228. Luce de Bort le reconstruisit à la fin du 15ème siècle pour lui donner son aspect actuel. Il est constitué d'un corps de logis rectangulaire de trois niveaux, possède sur une façade une tour octogonale, et sur l'autre deux grosses tours rondes avec un chemin de ronde.

    Pendant plusieurs siècles, ce château fut une annexe de la commanderie d'Ydes qui appartenait à l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem. Longevergne, propriété de la famille de Monclar pendant plus de trois siècles, fut racheté en 1824 par l'abbé Lavergne, curé de Maintenon. Les descendants d'un neveu de l'abbé Lavergne habitent encore aujourd'hui le château. Entièrement restauré en 1905 dans le goût de l’époque, il a conservé son décor avec papiers peints et boiseries caractéristique de la fin du 19ème siècle.

    Le château de Chavagnac se trouve dans le canton de Saignes. Il a été édifié en 1443 par Louis de Charpentier après l’autorisation de son suzerain, Pierre de Beaufort –Turenne. C’est une propriété privée, il est habité. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1964. Les propriétaires ont été la famille de Charpentier et la famille de Ribier.

Il est constitué d’une tour carrée flanquée d’un d’escalier circulaire. Elle possède cinq niveaux dont un étage défensif qui a été arasé ; le parapet de mâchicoulis a disparu, il reste les consoles qui le soutenaient. Il renferme une cheminée du 15^ème siècle, un cellier et une souillarde. Une deuxième période de construction a eu lieu en 1731 : la famille de Ribier a construit des dépendances ; les étables, granges-étables, et les logements des domestiques.

Sources : Culture.gouv, Sumène-Artense & Wikipédia

Pesteils

Le château médiéval de Pesteils situé sur un promontoire rocheux surplombe le village de Polminhac et la vallée de la Cère dans le Cantal.

 Au château de Pesteils on peut admirer son donjon de 40 m de haut qui date de la fin du Moyen Age, XIV^e et XV^e siècles ainsi que le parc qui a été redessiné au début du XX^e siècle.

 En 1942, il a servi de décor pour le film L'Éternel Retour avec Madeleine Sologne et Jean Marais.

 Le château présente en outre une exposition permanente de vingt personnages de cire réalisés par le Musée Grévin pour l'ancien musée d'Aurillac, évoquant la vie passée de la famille de Pesteils..

 Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 juillet 1994

 Plusieurs familles ont vécu dans ce château : 

• La famille de Montamat Rigaud de Montamat (15^e siècle)

• Famille de Pesteils (16^e et 17^e siècle)

• Famille de Cassagnes de Beaufort de Miramont (17^e et 18^e siècle)

     Le fief d'Enval, devenu de Val, a d'abord appartenu aux familles de Tinières, puis de Pierre de Pierrefort. Guillaume IV d'Estaing achète Val et fait construire le château actuel. Ses descendants habiteront le château jusqu'à Guillaume V d'Estaing, dit Guillot, seigneur de Val, de Cheylade et de Lanobre, né en 1529.

     Cette imposante fortreresse est flanquée de six tours couronnées de mâchicoulis et coiffées de toits en poivrière, dont les différentes couvertures donnent à la toiture de VAL un original chatoiement de couleurs.

Dans la cour d’honneur, une chapelle gothique (Monument historique), également du XVe est dédiée à Saint-Blaise. On pénètre dans le château par une porte bardée de fer, dont le tympan est orné d’un bas-relief aux armes fleur de lysées des d’Estaing.